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vendredi 11 avril 2008

la proprioception: le sens du savoir-faire

La sensibilité superficielle est objectivement ressentie: on reconnait le chaud, le froid, on sait si quelque chose nous touche ou pas.
La proprioception c'est la sensibilité profonde, le sixième sens, on sait qu'elle existe quand on la perd, lorsque des patients en sont privés après un accident vasculaire cérébral.
La proprioception utilise plusieurs sensations qui donnent plusieurs informations sur :
- l'angle de l'articulation: Les récepteurs nichent dans les ligaments et capsulles articulaire. Ce sont les rapporteurs de l'articulation. Ils nous permettent de marcher sans regarder ses pieds ou de manger sans regarder ses mains.
- la vitesse de déplacements des segments corporels. Les récepteurs sont les fuseaux neuro-musculaires, sortes de ressorts à boudin qui nichent dans les muscles et envoient des renseignements au cervelet pour analyser la vitesse nécessaire à une réaction de chute par exemple.
La proprioception est le sens du savoir faire, de l'intelligence corporelle, c'est elle qui mesure la force, la vitesse, l'angle que doit prendre le corps au prise avec un levier ou avec un outil.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Proprioception
http://psychobranche.free.fr/PDF/MAP/sixieme_sens.pdf

la hache et la masse
la main gauche saisit le manche près du fer lève le poids au dessus de la tête. Lorsque le manche est à la verticale, la main de levage se rapproche très vite de la main directrice restée en bout de manche pour abattre vivement le manche. Il s'agit de communiquer la plus grande vitesse à l'extrémité du manche pour que le fer s'abatte sur un point précis.

la houe et l'herminette
On la tient à deux mains, comme la hache mais le geste est moins ample, moins rapide, car on a besoin de moins de vitesse sur le fer. Il s'agit de biner, de sarcler les herbes ou d'écailler le bois.

le marteau
le débutant le tient près du fer. Au fur et à mesure qu'elle enfonce des clous, la main du néophyte s'éloigne progressivement du fer jusqu'à tenir le manche par l'extrémité.
Ensuite les clous rentrent à l'oreille, on entend chanter la pointe de plus en plus haut au fur et à mesure qu'elle s'enfonce, le dernier coup la fait taire et la chasse dans le bois.

l'aoussot (la serpe)
l'outil à tout faire, couper un arbuste, fendre du bois, tailler un piquet, une cheville...

la feuille, c'est la serpe du boucher.






la plane
Elle se tient par les deux boules et l'on ramènele fer vers soi pour émincer le bois.
la plane servait à équarrir, à émincer, raboter un morceau de bois.
Les fabricants de chaises se faisaient héberger chez l'habitant et leur taillaient des chaises avec pour tout outil une plane et un maillet.

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