Dès le milieu du 17ème siècle les plantations sont fréquentes dans la vallée du Lot et de la Garonne.
http://www.france-tabac.com/histoire.htm

Mi-mai on plantait le tabac, juin-juillet on coupait les fleurs et on huilait la cicatrice.L'huile dégoulinant le long de la tige entourait toutes les feuilles et empêche les bourgeons (gourmands) de se reformer à la base des feuilles.
Fin août on coupait le tabac et on le pendait dans la grange (sur la photo ) et dans les séchoirs. On se servait d'un mât, d'une machine que l'on accrochait au fil de fer qui courait sous les chevrons. Un chariot actionné par une corde coulissait le long du mât . Par une S en fil de fer, on accrochait une ficelle au chariot. Il fallait être deux: un qui accrochait le pied tous les 60 cm environ et l'autre qui tirait sur la corde pour l'élever dans les airs. Au faitag
On a du étendre la culture du tabac dans les années trente car mon grand père a construit de nombreux séchoirs à cette époque.
En novembre dans les pièces élevées et sèches de la maison, on faisait les "manoques" vingt quatre feuilles qui tenaient dans la main (manoque) la vingt cinquième les attachait. On mettait deux cents manoques par balle et l'on apportait la récolte à l'entrepot des tabacs de Langon, route de Villandraut (ci-contre). Les balles étaient inspectées, les manoques défaites au hasard et une note était attribuée au planteur. Le prix était fonction de la note. Les planteurs attendaient cette note avec plus de fébrilité que le résultat du certificat d'études.
Ensuite on allait faire un banquet, les bien notés faisaient la fête et les déçus aussi.
Soi disant que le tabac dépose du goudron dans les poumons...
Il déposait aussi du travail dans nos campagnes, et fumer c'est bon pour la convivialité.
Ci-contre le séchoir de Giresse en bois bitumé qui va disparaître sous le bitume de l'autoroute.
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